Facebook : la tempête Cambridge Analytica
C’est un géant mondial qui recense environ 2,13 milliards d’utilisateurs actifs chaque mois. Mais Facebook nage actuellement en pleine tempête et le nombre de Facebookers risque de dégringoler sévèrement. Le plus grand réseau social du monde fait, en effet, face à l’un des plus grands scandales qu’il ait jamais connu depuis son existence. A l’origine de cette polémique, Cambridge Analytica qui a attiré l’attention de tous les médias du monde depuis que ce scandale a éclaté et que les dessous de cette affaire aient été dévoilés. Un scandale tellement grand qu’il a poussé le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg à prendre la parole et à avouer, à demi-mots, l’existence d’une faille au niveau de la protection des données privées des utilisateurs du réseau social et promet qu’elle sera rapidement comblée. Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ?
L’affaire a été dévoilée à la mi-mars et a fait couler beaucoup d’encre depuis. Elle a été révélée par le Guardian et le New York Times qui ont rapporté que Cambridge Analytica, une société privée de communication stratégique combinant des outils d’exploration et d’analyse des données, proche du président américain Donal Trump, a utilisé les données de près de 50 millions d’utilisateurs de Facebook pour développer une plateforme informatique permettant de cibler et de mieux cerner les profils de ces potentiels électeurs afin d’orienter le vote lors des élections présidentielles américaines de 2016.
Selon les deux médias, le réseau social numéro 1, aurait été au courant de cette collecte de données, réalisée via une application disponible sur Facebook depuis 2015. Ce qui est reproché au géant mondial c’est d’avoir été au courant dès le début de cette collecte de données sans avoir réagi ni sur le coup ni après. C’est ce silence et cette inaction qui sont aujourd’hui pointés du doigt et qui discrédité le réseau social auprès de millions d’utilisateurs de par le monde. Sortant de son silence, Mark Zuckerberg, qui s’exprime très rarement, a évoqué, quatre jours après le début du scandale, qu’il y a eu là un problème de confiance, présentant des excuses à peine voilées à l’ensemble des Facebookers à travers le monde.
Il a en outre affirmé que des mesures seront prises rapidement afin de parer à ce problème et que les données des utilisateurs seront mieux protégées à l’avenir. Zuckerberg craindrait-il le pire désormais surtout que le hashtag #deletefacebook a déjà été relayé en masse sur le net et que de plus en plus de personnalités ont annoncé qu’elles avaient d’ores et déjà supprimé leurs comptes Facebook.